Les gens de différents pays utilisent différents caractères pour représenter les mots de leur langue natale. De nos jours la plupart des applications, y compris les logiciels de courrier électronique et les navigateurs, traitent correctement les caractères 8-bits. Ils peuvent donc traiter et afficher du texte correctement à condition qu'il soit représenté dans un jeu de caractères 8-bits, comme ISO-8859-1.
Il y a bien plus de 256 caractères dans le monde - pensez au cyrillique, à l'hébreu, à l'arabe, au chinois, au japonais au coréen et au thaï -, et de temps à autres, de nouveaux caractères sont inventés. Les problèmes que cela induit pour les utilisateurs sont les suivants :
La solution à ce problème est l'adoption d'un jeu de caractères
universel. Ce jeu de caractères est Unicode
http://www.unicode.org/.
Pour plus d'informations sur Unicode, faites man 7 unicode
(page de man contenue dans le package lpdman-1.20).
Cela réduit le problème de l'utilisateur (devoir jongler entre différents jeux de caractères) à un problème technique : comment transporter les caractères Unicode en utilisant des octets de 8 bits ? L'unité de 8 bits est la plus petite unité adressable de la plupart des ordinateurs et c'est aussi l'unité utilisée par les connexions réseau TCP/IP. Cependant, l'utilisation d'un octet pour la représentation d'un caractère est un accident de l'histoire dû au fait que le développement de l'ordinateur commença en Europe et aux États-Unis, où l'on pensait que 96 caractères seraient suffisants pour longtemps.
Il y a fondamentalement quatre façons d'encoder des caractères Unicode dans des octets :
128 caractères sont encodés en utilisant 1 octet : les caractères
ASCII.
1920 caractères sont encodé en utilisant deux octets : le
latin, le grec, le cyrillique, le copte, l'arménien, l'hébreu, les
caractères arabes.
63488 caractères sont encodés en utilisant 3 octets, le chinois et le
japonais entre autres.
Les 2147418112 caractères restant (non encore
assignés) peuvent être encodés en utilisant 4, 5 ou 6 caractères.
Pour plus d'informations sur UTF-8, faites man 7 utf-8
(cette
page est contenue dans le package ldpman-1.20).
Chaque caractère est représenté par deux octets. Cet encodage peut représenter seulement les 65536 premiers caractères d'Unicode.
C'est une extension d'UTF-2 qui peut représenter 11144112 caractères Unicode. Les 65536 premiers caractères sont représentés par deux octets, les autres par quatre.
Chaque caractère est représenté par 4 octets.
L'espace nécessaire pour encoder un texte, comparativement aux encodages actuellement en usage (8 bits par caractères pour les langues européennes, plus pour le chinois/japonais/coréen), est le suivant : (Cela a une influence sur l'espace disque, et la vitesse des communications réseau.
Pas de changement pour l'ASCII américain, juste quelques pourcents supplémentaires pour ISO-8859-1, 50 % de plus pour le chinois/japonais/coréen, 100 % de plus pour le grec et le cyrillique.
Pas de changement pour le chinois/japonais/coréen, augmentation de 100 % pour l'US ASCII et ISO-8859-1, le grec et le cyrillique.
Augmentation de 100% pour le chinois/japonais/coréen. De 300% pour l'US ASCII et ISO-8859-1, le grec et le cyrillique.
Étant donné la pénalité pour les documents américains et européens, causée par UCS-2, UTF-8 et UCS-4, il semble peu probable que ces encodages aient un potentiel pour une utilisation à grande échelle. L'API Win32 Microsoft supporte l'encodage UCS-2 depuis 1995 (au moins), cependant cet encodage n'a pas été largement adopté pour les documents -SJIS demeure prédominant au Japon.
D'un autre côté UTF-8 a le potentiel pour une utilisation à large
échelle, puisqu'il ne pénalise pas les utilisateurs américains et
européens, et que beaucoup de logiciels de "traitement de texte" (NDT :
au sens large) n'ont pas besoin d'être changés pour supporter UTF-8.
Nous allons maintenant expliquer comment configurer votre système Linux
pour qu'il utilise UTF-8 comme encodage de texte.
L'approche de Microsoft Win32 rend facile pour les développeurs la
production de versions Unicode de leurs programmes :
Vous définissez Unicode ("#define UNICODE") au début de votre
programme, et changez alors un grand nombre d'occurrences de
char
en TCHAR
jusqu'à ce que votre programme compile
sans Warnings.
Le problèmes est que vous avez au final deux versions de votre
programme : une qui comprend le texte UCS-2 mais pas les encodages
8-bit, et une autre qui ne comprend que les vieux encodages 8-bit.
En plus, il y a une complication qui affecte UCS-2 et UCS-4 : l'ordre de la représentation interne des nombre (``the endianness''). Le registre de systèmes de codage de caractères de la IANA dit à l'égard de ISO-10646-UCS-2 : "il faut spécifier l'ordre de la représentation interne des nombres à l'intérieur du réseau, le standard ne le spécifie pas". Cette représentation est "big endian" en contexte réseau, alors que Microsoft recommande dans ses outils de développement C/C++ d'utiliser une représention dépendante de la machine (c.a.d. "little endian" sur les processeurs ix86), et d'ajouter une marque de polarité (BOM) au début du document, ou d'utiliser des heuristiques basées sur la statistique.
D'un autre côté l'approche de UTF-8 garde char*
comme type
standard pour le stockage des chaînes en C. Il en résulte que votre
programme supportera l'US ASCII, indépendamment de toute variable
d'environnement, et supportera les textes encodés en ISO-8859-1 et
UTF-8 à condition que la variable d'environnement LANG soit
positionnée en conséquence.
La liste de ressources de Markus Kuhn (mise à jour très régulièrement) :
Un survol d'Unicode, UTF-8 et des programmes fonctionnant avec UTF-8
de Roman Czyborra :
http://czyborra.com/utf/#UTF-8
Des exemples de fichiers UTF-8 :
quickbrown.txt
, utf-8-test.txt
,
utf-8-demo.txt
dans le répertoire examples
dans le
package ucs-fonts de Markus Kuhniso10646
dans le package trans-1.1.1 de Kosta KostiNous supposons que vous avez déjà adapté votre console Linux et la configuration de X11 à votre clavier et avez positionné correctement la variable de localisation LANG. Ceci est expliqué dans le Danish/International HOWTO, et dans les autres HOWTOS nationaux : Finish, French, German, Italian, Polish, Slovenian, Spanish, Cyrillic, Hebrew, Chinese, Thai, Esperanto. Mais, s'il vous plaît, ne suivez pas le conseil donné dans le Thai-HOWTO vous disant de faire croire que vous utilisez des caractères ISO-8859-1 (U0000..U00FF) alors que vous tapez des caractères Thai (U0E01..U0E5B). Faire cela ne vous causera que des problèmes lorsque vous passerez à Unicode.
Je ne parle pas tellement de la console ici, parce que je ne l'utilise
que pour rentrer mon login, password, et taper xinit
sur les
machines dépourvues de xdm.
Mais revenons à nos moutons : le package kbd-0.99
ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/system/keyboards/kbd-0.99.tar.gz,
et une version largement étendue, le package console-tools-0.2.2
ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/system/keyboards/console-tools-0.2.2.tar.gz,
contiennent dans le répertoire kbd-0.99/src/ (ou
console-tools-0.22/screenfonttools/) deux programmes : «unicode_start»
et «unicode_stop». Quand vous appelez «unicode_start», la sortie de la
console est interprétée comme de l'UTF-8. De plus, le clavier est mis en
mode Unicode (voir "man kbd_mode"). Dans ce mode, les caractères
Unicode tapés par Alt-x1...Alt-xn (où x1...xn sont les chiffres de
pavé numérique) seront émis en UTF-8. Si votre clavier, ou plus
précisément, votre keymap a des touches correspondant à des
caractères non ASCII(comme le Umlaute allemand), que vous souhaiteriez
pouvoir «CapsLocker», vous devez appliquer au kernel le patch
linux-2.2.9-keyboard.diff ou
linux-2.3.12-keyboard.diff.
Vous voudrez probablement afficher des caractères de différents
alphabets sur le même écran. Pour cela, vous aurez besoin d'une fonte
Unicode pour la console.
Le package
ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/system/keyboards/console-data-1999.08.29.tar.gz
contient une fonte (LatArCyrHeb-{08,14,16,19}.psf), qui couvre les
lettres pour le latin, le cyrillique, l'hébreu, et l'arabe. Il
supporte les parties 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 9, 10 d'ISO-8859 à lui tout
seul.
Pour l'installer, copiez le dans /usr/lib/kbd/consolefonts/, et
exécutez
/usr/bin/setfont /usr/lib/kbd/consolefonts/LatArCyrHeb-14.psf
.
Si vous voulez que le copier-coller marche avec les consoles UTF-8, vous aurez besoin du patch linux-2.3.12-console.diff d'Edmund Thomas, Grimley Evans et Stanislav Voronyi.
N'hésitez pas à installer des fontes cyrilliques, chinoises, japonaises, etc. Même si ce ne sont pas des fontes Unicodes, elles aideront à afficher des documents Unicode : au moins Netscape Communicator 4 et Java feront usage des fontes étrangères si elles sont disponibles.
Les programmes suivants sont utiles pour installer des fontes :
Les fontes suivantes sont disponibles gratuitement (liste non exhaustive) :
Les applications qui souhaitent pouvoir afficher du texte utilisant différentes alphabets (comme le cyrillique et le grec) en même temps, peuvent le faire en utilisant les différentes fontes X pour chaque partie de texte. C'est ce que font Netscape Communicator et Java. Cependant, cette approche est plus compliquée, parce que au lieu de travailler avec "Font" et "XFontStruct", le programmeur devra utiliser "XFonSet", et aussi parce que toutes les fontes dans le jeu de fontes doivent avoir les mêmes dimensions.
$ gunzip unifont.hex.gz
$ hex2bdf < unifont.hex > unifont.bdf
$ bdftopcf -o unifont.pcf unifont.bdf
$ gzip -9 unifont.pcf
$ cp unifont.pcf.gz /usr/X11R6/lib/X11/fonts/misc
$ cd usr/X11R6/lib/X11/fonts/misc
$ mkfontdir
$ xset fp rehash
xterm fait partie de X11R6 et XFree86, mais il est maintenu
séparément par Tom Dickey.
http://www.clark.net/pub/dickey/xterm/xterm.html.
Les nouvelles versions (patch niveau 109 et plus) supportent la
conversion des touches (keystrokes) en UTF-8 avant de les envoyer à
l'application qui tourne dans le xterm, et l'affichage des caractères
Unicode que l'application renvoie comme une séquence d'octets UTF-8.
Pour obtenir un xterm UTF-8 fonctionnel, vous devez :
$ cd .../ucs-fonts
$ cat quickbrown.txt
$ cat utf-8-demo.txt
Vous devriez voir (entre autre) des caractères grecs et cyrilliques.
Un petit programme qui teste si une console Linux est en mode UTF-8 peut être trouvé dans le package ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/system/keyboards/x-lt-1.18.tar.gz de Ricardas Cepas. Ce sont les fichiers testUTF-8.c et testUTF8.c.
Vous pouvez maintenant utiliser n'importe quel caractère Unicode dans les noms de fichiers. Ni le kernel ni aucun utilitaire système ne nécessite de modifications. Ceci parce que les noms de fichiers dans le kernel peuvent être n'importe quoi qui ne contient ni octet nul, ni '/' (utilisé pour délimiter les sous-répertoires). Quand ils sont encodés en utilisant UTF-8, les caractères non-ASCII ne seront jamais encodés en utilisant un octet nul ou un slash. La seule conséquence est que les noms de fichiers et de répertoires occupent plus d'octets qu'ils ne contiennent de caractères. Par exemple, un nom de fichier contenant cinq caractères grecs apparaîtra pour le kernel comme un nom de fichier de 10 octets. Le kernel ne sait pas (et n'a pas besoin de savoir) que ces octets sont affichés en grec.
C'est une théorie générale, qui est vraie tant que vos fichiers restent
sur un système Linux.
Sur les systèmes de fichiers utilisés depuis d'autres
systèmes d'exploitation, mount
possède des options pour contrôler la
conversion des noms de fichiers de/vers UTF-8 :
Les autres systèmes de fichiers (nfs, smbfs, ncpfs, hpfs, etc.) ne convertissent pas les noms de fichiers. Par conséquent ils accepteront les noms de fichier Unicode encodés en UTF-8 seulement si l'autre système d'exploitation les supporte. Rappelez vous que pour qu'une option de montage soit appliquée aux prochains montages, vous devez l'ajouter à la quatrième colonne de la ligne correspondante dans /etc/fstab.
Les ttys sont en quelque sorte des tubes bidirectionnels entre deux programmes, autorisant des choses comme la répétition (echoing) ou l'édition de la ligne de commande. Quand dans un xterm, vous exécutez la commande "cat" sans arguments, vous pouvez entrer et éditer autant de lignes que vous voulez, elles seront répétées en retour ligne par ligne. Les actions d'édition du kernel ne sont pas correctes, en particulier les touche Backspace et Tab ne seront pas traitées correctement.
Pour résoudre ce problème, vous devez :
stty
. Testez le
ensuite en utilisant stty -a
et stty iutf8
.
stty iutf8
au script unicode_start, et la
commande stty -iutf8
au script unicode_stop.
xterm -u8
/ xterm +u8
et en lançant stty -a
et un cat
interactif à l'intérieur.Pour que ce changement soit persistant même à travers rlogin et telnet, vous devrez aussi :
$ tic linux-utf8 . terminfo
$ tic xterm-utfu . terminfo
sur un compte utilisateur (cela créera les entrées terminfo dans votre
repertoir $HOME/.terminfo).
Voilà
linux-utf8.terminfo et
xterm-utf8.terminfo. Vous aurez besoin d'un programme pour convertir vos fichiers texte locaux (probablement ISO-8859-1) en UTF-8. L'alternative serait de continuer à utiliser des textes qui utilisent différents encodages sur la même machine, mais ce n'est pas une bonne solution sur le long terme. Un de ces programmes est "iconv", qui est livré avec la glibc-2.1. Tapez simplement
icon --from-code=ISO-8859-1 --to-code=UTF-8 < vieux_fichier > nouveau_fichier
Voici deux scripts shell très pratiques, appelés "i2u" i2u.sh (pour conversion de ISO à UTF) et "u2i" u2i.sh (pour conversion de UTF à ISO). [skip adapt..]
Si vous n'avez pas la glibc-2.1 et iconv installés, vous pouvez
utiliser GNU recode 3.5 à la place.
"i2u"
i2u_recode.sh est
"recode ISO-8859-1..UTF-8"
"u2i"
u2i_recode.sh est
"recode UTF-8..ISO-8859-1".
ftp://ftp.iro.umontreal.ca/pub/recode/recode-3.5.tar.gz
ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/recode/recode-3.5.tar.gz
Notes : vous devez utiliser GNU recode 3.5 ou plus. Pour compiler GNU
recode sur des plateformes sans glibc-2 (c'est à dire sur toutes les
plateformes sauf les systèmes Linux récents), vous devez le
configurer avec "--disable-nls", autrement l'édition des liens
échouera.
Sinon, vous pouvez aussi utiliser CLISP à la place.
Voici "i2u" et "u2i" en version lisp :
i2u.lsp et
u2i.lsp.
Note : Vous devez avoir une version de CLISP qui date au plus de juillet 1999.
ftp://clisp.cons.org/pub/lisp/clisp/source/clispsrc.tar.gz
D'autres programmes de conversion de données existent, mais ils sont
moins puissants que GNU recode. Ce sont
Vous pouvez avoir les variables d'environnement suivantes positionnées, contenant les noms de locales :
Remplacement pour LC_MESSAGES. Seulement utilisé par GNU gettext.
Remplacement pour toute les autres variables LC_* :
Ce sont des variables individuelles pour : le type des caractères et leur encodage, les messages en langue maternelle, les règles de classement, le format des nombres, le format des montants monétaires, l'affichage de la date et de l'heure.
Valeur par défaut pour toutes les variables LC_*
man 7 locale
' pour une description détaillée.)
Chacune des variables LC_* et LANG peuvent contenir un nom de locale de la forme suivante :
language[_territory[.codeset]][@modifier]
Où language est un code de langue ISO 639 (en minuscules), territory est un code de pays ISO 3166 (en majuscules), codeset désigne une table de caractères, et modifier d'autres attributs particuliers (par pour exemple indiquer un dialecte particulier d'une langue, ou une orthographe non standard).
LANGUAGE peut contenir plusieurs noms de locale, séparés par deux points (:).
Pour dire à votre système et à toutes les applications que vous utilisez UTF-8, vous devez ajouter un suffixe d'UTF-8 à vos noms de locales. Par exemple, si vous utilisiez
LANGUAGE=de:fr:en
LC_CTYPE=de_DE
vous le changeriez en
LANGUAGE=de.UTF-8:fr.UTF-8:en.UTF-8
LC_CTYPE=de_DE.UTF-8
Si vous avez la glibc-2.1 ou glibc-2.1.1 ou glibc-2.1.2 installée, vérifiez d'abord en utilisant "localedef -help" que le répertoire système pour le tables de caractères est /usr/share/i18n/charmaps. Puis appliquez au fichier /usr/share/i18n/charmaps/UTF8 le patch glibc21.diff ou glibc211.diff ou glibc212.diff, respectivement. Puis créez les fichiers de support pour toute les locales UTF-8 que vous voulez utiliser, par exemple :
$ localedef -v -c -i de_DE -f UTF8 /usr/share/locale/de_DE.UTF-8
Généralement vous n'avez pas besoin de créer des variables appelées "de" ou "fr" sans suffixe pour le code du pays, parce que ces locales sont normalement utilisées seulement par la variable LANGUAGE, et pas par les variables LC_*. De plus LANGUAGE est seulement utilisé en remplacement de LC_MESSAGES.
La glibc-2.2 supportera les locales multi-octets (de plusieurs
octets), en particulier les
locales UTF-8 créées plus haut. Mais les glibc-2.1 et 2.1.1 ne la
supportent pas réellement. Par conséquent le seul effet réel de la
création des fichiers /usr/local/share/de_DE.UTF-8/* ci dessus est que
setlocale(LC_ALL,"")
retournera "de_DE.UTF-8", conformément à vos
variables d'environnement, au lieu d'enlever le suffixe "UTF-8".
Pour ajouter le support pour la locale UTF-8, vous devriez compiler et installer la bibliothèque 'libutf8_plug.so', depuis libutf8-0.5.2.tar.gz. Puis vous pouvez positionner la variable d'environnement LD_PRELOAD pour qu'elle pointe sur la bibliothèque installée :
export LD_PRELOAD=/usr/local/lib/libutf8_plug.so
Alors, dans chaque programme lancé avec cette variable d'environnement
positionnée, les fonctions de libutf8_plug.so seront appelées à la
place des originales dans /lib/libc.so.6. Pour plus d'informations sur
LS_PRELOAD, voyez "man 8 ld.so".
Tout cela ne sera plus nécessaire quand la glibc-2.2 sortira.
Maintenant ajoutons un contenu à ces nouvelles locales. Les commandes
/bin/sh suivantes convertiront vos catalogues de messages au format
UTF-8. Elles doivent être lancées en tant que root, et nécessitent les
programmes 'msgfmt' et 'msgunfmt' de GNU gettext-0.10.35
convert-msgcat.sh.
Ceci non plus ne sera plus nécessaire une fois que la glibc-2.2 sera
sortie, parce qu'alors la fonction gettext convertira les chaînes de
caractères de façon appropriée depuis la table de caractères du
traducteur vers la table de caractères de l'utilisateur, en
utilisant soit iconv soit librecode.
Marche bien avec les patches mentionnés précédemment.
Telnet n'est pas ne traite pas les caractères 8-bits (il n'est pas"8-bit-clean") par défaut. Pour pouvoir envoyer des codes de touches Unicode à un hôte distant, vous devez mettre telnet en mode "outbinary". Il y a deux façons de faire cela :
$ telnet -L <hote>
et
$telnet
telnet> set outbinary
telnet> open <hote>
en outre, utilisez les patches mentionnés précédemment.
Netscape 4.05 ou plus peut afficher des documents HTML en encodage UTF-8. Tout ce qu'un document nécessite est la ligne suivante, située entre les tags <head> et </head>
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8">
Netscape 4.05 ou plus peut aussi afficher du HTML et du texte en
encodage UCS-2 avec le [byte-order mark].
http://www.netscape.com/computing/download/
Lynx 2.8 a un écran d'options (touche 'O') qui permet de sélectionner la table de caractères utilisée à l'affichage. Quand il, tourne dans un xterm ou depuis une "Linux console" en mode UTF-8, sélectionnez "UNICODE UTF-8".
Maintenant, encore une fois, tout ce qu'un document nécessite est la ligne suivante, entre les tags <head> et </head> :
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8">
Quand vous visualisez des fichiers texte encodés en UTF-8, vous devez aussi passer à la ligne de commande l'option "-assume_local_charset=UTF-8" (affecte seulement les URLs de type file:/...) ou "-assume_charset=UTF-8" (affecte toute les URLs). Sinon, dans Lynx-2.2.8, vous pouvez, dans l'écran d'options, changer le jeu de caractères supposé par défaut ("assumed document character set") en "utf-8".
Il y a aussi, dans l'écran d'options, une option permettant de choisir le jeu de caractères par défaut ("preferred document character set"), mais cela n'a pas d'effet, au moins avec les URLs file:/... et http://... servies par apache-1.3.0.
Cependant, il y a un problème concernant les espaces et les fins de lignes : regardez à la section russe de x-utf-8.html, ou utf-8-demo.txt.
Notez aussi que dans Lynx-2.8.2, configuré avec l'option -enable-prettysrc, les jolies combinaisons de couleurs ne marchent plus correctement quand le jeu de caractères pour l'affichage à été positionné à "UNICODE-UTF-8". Ce problème est résolu par le patch lynx282.diff.
D'après les développeurs de lynx : "Pour une utilisation sérieuse de
l'affichage UTF-8 avec Lynx, il est toujours recommandé de compiler avec la
bibliothèque slang et -DSLANG_MBCS_HACK."
ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/lynx/lynx-2.8.2.tar.gz
http://lynx.browser.org/
http://www.slcc.edu/lynx/
ftp://lynx.isc.org/
Des pages de test pour les navigateurs peuvent être trouvées sur les
pages d'Alan Wood et James Kass :
http://www.hclrss.demon.co.uk/unicode/#links,
http://home.att.net/~jameskass/
Le programme yudit
de Gáspár Sinai
http://czyborra.com/yudit/
est un éditeur de texte unicode de premier ordre pour le système X
Window.
Il supporte le traitement simultané de beaucoup de langages, méthodes
d'entrée, conversions de caractères locaux standards.
Il est équipé pour supporter l'entrée de texte dans tous les langages
avec seulement un clavier anglais, en utilisant des tables de
configuration du clavier.
Il peut être compilé en 3 versions : interface graphique Xlib , KDE, ou Motif.
Il peut être personnalisé très facilement. Typiquement, vous voudrez modifier votre fonte. Depuis le menu font je choisis "Unicode". Puis, puisque la commande "xlsfonts '*_*-iso10646-1" donnait toujours un affichage ambigu, je choisis un taille de fonte de 13 (pour correspondre à la fonte fixe de 13 pixels de Markhus Kuhn).
Ensuite, vous personnaliserez votre méthode d'entrée. Les méthodes "Straight", "Unicode" et "SGML" sont les plus intéressantes. Pour avoir des détails sur les autres méthodes d'entrées incorporées, regardez dans "/usr/local/share/yudit/data/".
Pour qu'un changement devienne un réglage par défaut pour les prochaines sessions, éditez votre fichier $HOME/.yuditrc.
Les fonctionnalités générales de l'éditeur sont limitées à l'édition, le copier-coller, et le "chercher-remplacer" (search&replace). Pas de fonction d'annulation (undo).
mined98
est un petit éditeur de texte de Michiel Huisjes, Achim Müller
et Thomas Wolff :
http://www.inf.fu-berlin.de/~wolff/mined.html.
Il vous permet d'éditer des fichier encodés en UTF-8 ou 8 bits, dans un
xterm UTF-8 ou 8-bits.
Il dispose aussi de puissantes fonctionnalités pour entrer les
caractères Unicode.
Quand mined est lancé dans un xterm ou une console Linux en mode
UTF-8, vous devriez positionner la variable d'environnement
utf8_term
, ou appeler mined avec l'option -U
.
mined vous permet d'éditer des fichiers encodés aussi bien en UTF-8
qu'en 8-bits. Par défaut il utilise un heuristique d'auto-détection.
Si vous ne voulez pas vous reposer sur des heuristiques, passez
l'option -u
à la ligne de commande lorsque vous éditez un fichier
UTF-8, ou +u
lorsque vous éditez un fichier encodé en 8 bits.
Vous pouvez changer l'interprétation à n'importe quel moment depuis
l'éditeur : il affiche l'encodage ("L:h" pour du 8-bits, "U:h" pour de
l'UTF-8) dans la ligne de menu. Vous pouvez cliquer sur le premier de
ces caractères pour le changer.
Quelques bémols :
ESC h
le trouve.
-B
de façon à ce que la touche
backspace efface le caractère à gauche du curseur.
vim
(depuis la version 5.4m) supporte les locales multi-octets, mais
seulement si la bibliothèque X a le même support, et seulement pour
les encodages avec au moins deux octets par caractères, i.e les encodages
ISO-2022. Il ne supporte pas l'UTF-8.
Avant tout, vous devriez lire la section "International Character Set Support" (noeud "International") dans le manuel d'Emacs. En particulier, notez que vous devez démarrer Emacs avec la commande
$ emacs -fn fontset-standard
pour qu'il utilise un jeu de fontes comprenant beaucoup de caractères
internationaux.
À court terme, le package emacs-utf http://www.cs.ust.hk/faculty/otfried/Mule/ d'Otfried Cheong procure un "unicode-utf-8" pour Emacs. Après avoir compilé le programme "utf2mule" et l'avoir installé quelque part dans votre $PATH, installez aussi unicode.el, muleuni-1.el, unicode_char.el quelque part, et ajoutez les lignes
(setq load-path (cons "/home/user/somewhere/emacs" load-path))
(if (not (string-match "XEmacs" emacs-version))
(progn
(require 'unicode)
(if (eq window-system 'x)
(progn
(create-fontset-from-fontset-spec
"-misc-fixed-medium-r-normal-*-12-*-*-*-*-*-fontset-standard")
(create-fontset-from-fontset-spec
"-misc-fixed-medium-r-normal-*-13-*-*-*-*-*-fontset-standard")
(create-fontset-from-fontset-spec
"-misc-fixed-medium-r-normal-*-14-*-*-*-*-*-fontset-standard")
(create-fontset-from-fontset-spec
"-misc-fixed-medium-r-normal-*-15-*-*-*-*-*-fontset-standard")
(create-fontset-from-fontset-spec
"-misc-fixed-medium-r-normal-*-16-*-*-*-*-*-fontset-standard")
(create-fontset-from-fontset-spec
"-misc-fixed-medium-r-normal-*-18-*-*-*-*-*-fontset-standard")))))
à votre $HOME/.emacs. Pour activer un des jeux de fontes, utilisez l'item "Set Font/FonSet" du menu mule, ou Shift-down-mouse-1. Pour l'instant les jeux de fontes avec des hauteurs de 15 et 13 ont le meilleur support Unicode, grâce aux fontes 9x15 et 6x13 de Markus Kuhn. Pour ouvrir un fichier encodé en UTF-8, vous pouvez taper
M-x universal-coding-system-argument unicode-utf8 RET
M-x find-file filename RET
ou
C-x RET c unicode-utf8 RET
C-x C-f filename RET
Notez que cela marche avec Emacs seulement en mode fenêtre, pas en mode terminal.
Richard Stallman prévoit à long terme d'ajouter un support d'UTF-8 intégré à Emacs.
(Cette section est écrite par Gilbert Baumann.)
Voici comment apprendre à XEmacs (20.4 configuré avec MULE) l'encodage UTF-8. Malheureusement vous aurez besoin des sources pour pouvoir le patcher.
D'abord vous aurez besoin de ces fichiers fournis par Tomohiko Morioka :
http://turnbull.sk.tsukuba.ac.jp/Tools/XEmacs/xemacs-21.0-b55-emc-b55-ucs.diff
http://turnbull.sk.tsukuba.ac.jp/Tools/XEmacs/xemacs-ucs-conv-0.1.tar.gz
Le .diff est un diff pour les sources C. Le tarball contient du code elisp, qui fournit beaucoup de tables de code qui permettent la conversion depuis et vers Unicode. Comme le nom du diff le suggère, il est prévu pour XEmacs-21. J'ai eu besoin d'aider un peu 'patch'. La différence la plus notable avec mes sources XEmacs-20.4 est que file-coding.[ch] était appelé mule-coding.[ch]
Pour ceux qui connaissent peu XEmacs-MULE (comme moi) voici un guide rapide :
Ce que nous appelons un encodage est appelé par MULE "coding system". Les commandes les plus importantes sont :
M-x set-file-coding-system
M-x set-buffer-process-coding-system [comint buffer]
et la variable 'file-coding-system-alist', qui guide 'find-file' pour qu'il trouve l'encodage utilisé. Une fois que tout marchait, la première chose que j'ai faite fut ceci.
Ce code cherche une ligne de mode spéciale commençant par _*_ quelque part dans les 600 premiers octets du fichier qui va être ouvert. Si cette ligne contient un champ "Encoding: xyz;" et que l'encodage xyz ("coding system" dans le langage d'Emacs) existe, il le sélectionne. Donc maintenant vous pouvez utiliser :
;;; _*_ Mode: Lisp; Syntax: Common-Lisp; Package: CLEX; Encoding:
utf-8; _*_
et Emacs entrera en mode utf-8 à partir de là.
Une fois que tout marchait, j'ai défini une macro pour \u03BB (lambda grec) comme ceci :
(defmacro \u03BB (x) '(lambda .,x))
En théorie, xedit
devrait être capable d'éditer des fichiers UTF-8 si
vos locales sont configurées en conséquence (voir au dessus), et que
vous ajoutez la ligne "Xedit*international: true" à votre fichier
$HOME/.Xdefaults.
En pratique, il reconnaîtra les encodages UTF-8 des caractères non
ASCII, mais il les affichera comme des séquences de caractères "@".
En théorie, axe
devrait être capable d'éditer des fichiers UTF-8 si
vos locales sont configurées en conséquence (voir au dessus), et que
vous ajoutez la ligne "Axe*International: true" à votre fichier
$HOME/.Xdefaults.
En pratique, il vous laissera simplement un joli fichier core.
Les distributions de teTex 0.9 (et supérieures) contiennent une adaptation Unicode de TeX, appelée Omega ( http://www.gutenberg.eu.org/omega/ ftp://ftp.ens.fr/pub/tex/yannis/omega), mais est-ce que quelqu'un connaîtrait un tutorial sur ce système ?
Autres liens peut-être en rapport :
http://www.dante.de/projekte/nts/NTS-FAQ.html,
ftp://ftp.dante.de/pub/tex/language/chinese/CJK/
MIME : RFC 2279 définit les jeux de caractères UTF-8 et MIME, qui peuvent être convertis en encodage 8-bits, quoted-printable ou base64. L'ancienne norme MIME UTF-7 (RFC 2152) est considérée comme étant obsolète ("deprecated") et ne devrait plus être utilisée.
Les clients mail sortis après le 1er janvier 1999 devraient être capables d'envoyer et d'afficher des courriers encodés en UTF-8, sous peine d'être considérés comme incomplets. Mais ces courriers doivent contenir les étiquettes (labels) MIME :
Content-Type: text/plain; charset=UTF-8
Content-Transfer-Encoding: 8-bit
Envoyer simplement un fichier UTF-8 vers "mail" via un pipe sans faire attention aux labels MIME ne fonctionnera pas. Les gens qui implémentent des clients de courrier devraient jeter un oeil à http://www.imc.org/imc-intl/ et http://www.imc.org/mail-i18n.html
Parlons maintenant des clients mail individuels (ou "mail user agents") :
La situation pour une version non patchée de pine 4.10 est la suivante.
Pine ne fait pas de conversion de jeu de caractères. Mais il vous permet de voir des courriers UTF-8 dans une fenêtre texte UTF-8 (console Linux ou xterm).
Normalement, Pine se plaindra du fait qu'il y a différents jeux de caractères à chaque fois que vous visualiserez un courrier encodé en UTF-8. Pour vous débarrasser de cet avertissement, choisissez S (setup), puis C (config), et changez la valeur de "character set" à UTF-8. Cette option ne fera rien à part réduire le nombre d'avertissements, puisque Pine ne connaît pas UTF-8 en interne.
Notez aussi que pour Pine la notion de caractères Unicode est très limitée : il affichera les caractères latins et grecs, mais ce sont les seuls types de caractères Unicode qu'il connaît.
Un patch de Robert Brady http://www.ents.susu.soton.ac.uk/~robert/pine-utf8-0.1.diff ajoute à Pine un support UTF-8. Avec ce patch, il peut décoder et afficher les entêtes et le corps des messages correctement. Ce patch nécessite GNOME libunicode http://cvs.gnome.org/lxr/source/libunicode/.
Kmail (comme tout KDE 1.0) ne contient absolument aucun support pour les mails en UTF-8.
Le Messenger de Netscape Communicator peut envoyer et afficher des mails encodés en UTF-8, mais cela nécessite quelques interventions manuelles de l'utilisateur.
Pour envoyer un mail encodé en UTF-8 : après avoir ouvert la fenêtre "Compose", mais avant de commencer à composer le message, sélectionnez dans le menu "View -> Character Set ->Unicode (UTF-8)" puis composez votre message et envoyez le.
Quand vous recevez un courrier encodé en UTF-8, Netscape ne l'affiche malheureusement pas en UTF-8 directement, et ne donne même pas un indice visuel montrant que le courrier a été encodé en UTF-8. Vous devez sélectionner manuellement l'option adéquate dans "View -> Character Set -> Unicode (UTF-8)". Pour afficher les courriers UTF-8, Netscape utilise des fontes différenciées. Vous pouvez ajuster la fonte utilisée dans la boîte de dialogue "Edit -> Preferences -> Fonts". Choisissez la catégorie de fontes "Unicode".
Teléchargez ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/less/less-340.tar.gz et appliquez le patch less-340-utf-2.diff de Robert Brady <rwb197@ecs.soton.ac.uk>. Puis positionnez la variable d'environnement LESSCHARSET :
export LESSCHARSET=utf-8
Si vous avez positionné une variable d'environnement LESSKEY, vérifiez
aussi que le fichier vers lequel elle pointe ne définit pas
LESSCHARSET.
Si nécessaire, régénérez ce fichier en utilisant la commande
'lesskeys', ou enlevez la variable d'environnement LESSKEYS.
Procurez vous GNU textutils-2.0 et appliquez le patch
textutils-2.0.diff,
puis lancez configure.
Ajoutez "#define HAVE_MBRTOWC 1", "#define HAVE_FPUTWC 1" à config.h.
Dans src/Makefile, modifiez CFLAGS et LDFLAGS pour qu'ils incluent les
répertoires où libutf8 est installé, puis recompilez.
Procurez vous le package util-linux-2.9y, configurez le, puis définissez ENABLE_WIDECHAR dans defines.h , changez le "# if 0" en "# if 1" dans lib/widechar.h. dans text-utils/Makefile, modifiez CFLAGS et LDFLAGS pour qu'ils incluent les répertoires où libutf8 est installé. Puis recompilez.
Figlet 2.2 a une option pour gérer l'entrée en UTF-8 : "figlet -C utf-8".
Le programme de communication série C-Kermit http://www.columbia.edu/kermit/, dans les versions 7.0beta10 et supérieures, comprend les encodages de fichier et de transfert UTF-8 et UCS-2, et l'encodage de terminal UTF-8. La documentation de ces caractéristiques peut être trouvée à ftp://kermit.columbia.edu/kermit/test/text/ckermit2.txt
La Xlib de X11 ne peut malheureusement pas encore localiser UTF-8, cela devrait être travaillé prochainement.
Le type C 'char
' est 8-bits et restera 8-bits parce qu'il
désigne la plus petite unité de données adressable. Divers
aménagements sont disponibles :
Le standard ISO/ANSI C contient, dans une correction qui fut ajoutée
en 1995, un type de caractère codé sur 16 bits
`wchar_t
', un ensemble de fonctions comme celles contenues
dans <string.h>
et <ctype.h>
(déclarées respectivement dans <wchar.h>
et
<wctype.h>
), et un ensemble de fonctions de conversion
entre `char *
' et `wchar_t *
' (déclarées dans
<stdlib.h>
).
Voici de bonnes réferences pour cette interface de programmation :
Avantages de cette interface de programmation :
setlocale(LC_ALL,"");
.Inconvénients de cette interface de programmation :
Une variable `wchar_t
' peut être encodée en Unicode ou non.
Ceci dépend de la plateforme et quelquefois aussi des locales.
Une séquence multi-octets `wchar_t
' peut être encodée en
UTF-8 ou non selon la plateforme, et parfois selon les locales.
En détails, voici ce que la
Single Unix specification
dit à propos du type `wchar_t
' :
Tous les codes de caractères 16 bits dans un processus donné consistent en un nombre égal de bits. Ceci en contraste avec les caractères, qui peuvent être constitués d'un nombre variable d'octets. L'octet ou la séquence d'octets qui représentent un caractère peuvent aussi être représentés comme un code de caractère 16 bits. Les codes de caractères 16 bits fournissent donc une taille uniforme pour manipuler les données textuelles. Un code de caractère 16 bits ayant tous les bits à 0 est un code de caractère 16 bits nul (null), et termine une chaîne. La valeur des caractères larges pour chaque membre du "Portable Character Set" (i.e ASCII) est égale quand il est utilisé en tant que seul caractère dans un caractère entier (integer) constant. Les codes de caractères 16 bits pour les autres caractères dépendent des locales et de l'implémentation. Les octets modificateurs d'état n'ont pas de représentation en code de caractère 16 bits.
Une conséquence notable est que dans des programmes portables vous ne
devriez pas utiliser des caractères non-ASCII dans des chaînes
littérales.
Cela signifie que même si vous savez que les doubles guillemets ont
les codes U+201C et U+201D, vous ne devriez pas écrire une chaîne
littérale L"\u201cBonjour\u201d, dit il"
ou
"\xe2\x80\x9cBonjour\xe2\x80\x9d, dit il"
dans des programmes
C. Utilisez plutôt GNU gettext comme cela : gettext ("'Bonjour',
dit il")
, et créez une base de données de messages en.UTF-8.po
qui traduit "'Bonjour' dit il" en "\u201cBonjour\u201d, dit
il"
.
Voici une étude de la portabilité des aménagements ISO/ANSI C sur diverses implémentations d'Unix. La GNU glibc-2.2 les supportera tous, mais pour l'instant nous avons le tableau suivant.
Par conséquent je recommande l'utilisation des fonctions redémarrables et multithread-safe wcsr/mbsr. Oubliez les systèmes qui ne les ont pas (Irix, HP-UX, Aix), et utilisez le plug-in qui permet d'utiliser des locales UTF-8, libutf8_plug.so (voir ci dessous) sur les systèmes qui vous permettent de compiler des programmes qui utilisent ces fonctions wcrs/mbsr (Linux, Solaris, OSF/1).
Un avis similaire, donné par Sun dans http://www.sun.com/software/white-papers/wp-unicode/, section "Internationalized Applications with Unicode", est :
Pour internationaliser correctement une application utilisez les indications suivantes :
Si, pour une raison quelconque, vous devez vraiment supposer que
'wchar_t' est Unicode dans un morceau de code (par exemple, si vous
voulez faire un traitement spécial de certains caractères Unicode),
vous devriez rendre ce bout de code conditionnel selon le résultat de
is_locale_utf88()
. Autrement vous allez mettre la pagaille
dans le comportement de votre programme sur d'autres plateformes, ou
si d'autres locales sont utilisées.
La fonction is_locale_utf8()
est déclarée dans
utf8locale.h
et définie dans
utf8locale.c.
Une implémentation portable de l'API ISO/ANSI C, qui supporte les locales 8-bits et les locales UTF-8, peut être trouvée dans libutf8-0.5.2.tar.gz
Avantages :
Le système d'exploitation Plan9, une variante d'Unix, utilise UTF-8
comme encodage dans toutes ses applications. Son type de caractère
large est appelé 'Rune
', pas 'wchar_
'. Des parties ce ses
bibliothèques, écrites par Rob Pike et Howard Trikey, sont
disponibles à
ftp://ftp.cdrom.com/pub/netlib/research/9libs/9libs-1.0.tar.gz.
Une autre bibliothèque similaire, écrite par Alistair G. Crook, est à
ftp://ftp.cdrom.com/pub/NetBSD/packages/distfiles/libutf-2.10.tar.gz.
En particulier, chacune de ces bibliothèques contient un moteur
d'expressions rationnelles qui comprend l'UTF-8.
Désavantages de cette API :
La bibliothèque QT-2.0 http://www.troll.no/ contient la classe QString qui est totalement Unicode. Vous pouvez utiliser les fonctions membres QString::utf8 et QString::fromUtf8 pour convertir depuis/vers un texte encodé en UTF-8. Les fonctions membres QString::ascii et QString::latin1 ne devraient plus être utilisées.
Les bibliothèques mentionnées précédemment implémentent des versions des concepts ASCII qui comprennent Unicode. Voici des bibliothèques qui traitent des concepts Unicode, comme titlecase (Une troisième casse de lettres, différente des majuscules et des minuscules), la distinction entre la ponctuation et les symboles, la décomposition canonique, les classes combinables, le classement canonique et d'autres choses du même genre.
La bibliothèque ucdata de Mark Leisher http://crl.nmsu.edu/~mleisher/ucdata.html s'occupe des propriétés des caractères, de la conversion de la casse, de la décomposition, des classes combinées.
Ce sont les classes IBM pour Unicode. http://www.alphaworks.ibm.com/tech/icu/. Une bibliothèque très détaillée comprenant des chaînes de caractères Unicode, des paquets de ressources, des formateurs de nombres, de date, d'heure et de messages, des assemblages, des assembleurs de messages et plus encore. Beaucoup de locales sont supportées. Cette bibliothèque est portable pour Unix et Win32, mais compilera sans intervention ("out of the box") seulement avec la libc6, pas la libc5.
La librairie Unicode de GNOME http://cvs.gnome.org/lxr/source/libunicode/ de Tom Tromey entre autres. Elle couvre la conversion du jeu de caractères, les propriétés des caractères, la décomposition.
Deux bibliothèques de conversion qui supportent UTF-8 et un grand nombre de de jeux de caractères 8-bits, sont disponibles :
ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/glibc/glibc-2.1.1.tar.gz.
Avantages :
ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/recode/recode-3.5.tar.gz.
Avantages :
Problèmes :
libutf-8, de G.Adam.Stanislav
<adam@whizkidtech.net>
contient quelques fonctions pour la conversion depuis/vers des flux
"FILE*".
http://www.whizkidtech.net/i18n/libutf-8-1.0.tar.gz
Avantages :
Problèmes :
Java supporte Unicode en interne. Le type 'char' désigne un caractère Unicode, et la classe 'java.lang.String' désigne une chaîne de caractères construite à partir de caractères Unicode.
Java peut afficher n'importe quel caractère à travers son système de fenêtrage AWT, à condition que
Les interfaces java.io.DataInput et java.io.DataOutput contiennent des méthodes appelées 'readUTF', et 'writeUTF' respectivement. Mais notez qu'elles n'utilisent pas UTF-8 ; elles utilisent un encodage UTF-8 modifié : le caractère NUL est encodé dans une séquence de deux octets 0xC0 et 0x80 à la place de 0x00, et un octet 0x00 est ajouté à la fin. Encodées de cette façon, les chaînes peuvent contenir des caractères NUL mais elles doivent néanmoins être préfixées par un champ de taille. Les fonctions C <string.h> comme strlen() et strcpy() peuvent être utilisées pour les manipuler.
Le standard Lisp ordinaire détermine deux types de caractères : 'base-char' et 'character'. C'est à l 'implémentation d'ajouter un support Unicode ou non. Ce langage détermine aussi un mot-clef argument ':external-format' pour 'open' comme place naturelle pour spécifier un jeu de caractères ou un encodage.
Parmi les implémentation gratuites du lisp standard, seul CLISP http://clisp.cons.org/ supporte Unicode. Vous aurez besoin d'une version de CLISP datant de juillet 99 ou plus récente. ftp://clisp.cons.org/pub/lisp/clisp/source/clispsrc.tar.gz Les types "base-char" et "character" sont tous équivalents au 16-bits Unicode. L'encodage utilisé pour le fichier ou l'I/O socket/pipe peut être spécifié par l'argument ':external-format'. Les encodages utilisés pour les opérations d'entrée/sortie sur des ttys et l'encodage par défaut pour les I/O file/socket dépendent des locales.
Parmi les implémentations commerciales du Lisp standard, seule Eclipse
http://www.elwood.com/eclipse/eclipse.htm
supporte Unicode. Voir
http://www.elwood.com/eclipse/char.htm
Le type 'base-char' est équivalent à ISO-8859-1, et le type
'character' contient tous les caractères Unicode.
L'encodage utilisé pour les entrées/sorties sur un fichier peut être
défini à travers une combinaison des arguments de 'open'
':element-type' et :'external.format'.
Limitations : les fonctions
d'attributs de caractères sont dépendantes des locales. Les sources
et les fichiers de sources compilés ne peuvent pas contenir des chaînes
Unicode littérales.
L'implémentation commerciale du Lisp standard Allegro CL ne contient
pas encore de support Unicode, mais Erik Naggum y travaille.
Ada95 a été conçu pour supporter Unicode, et la bibliothèque standard Ada95 contient les types de données spéciaux ISO 10646-1 Wide_Character et Wide_String, ainsi que de nombreuses procédures et fonctions associées. Le compilateur Ada95 GNU (gnat-3.11 ou plus) supporte UTF-8 comme encodage externe des caractères 16 bits. Cela vous autorise à utiliser UTF-8 à la fois dans le code source et dans les entrées/sorties de l'application. Pour l'activer dans l'application, utilisez "WCEM=8" dans la chaîne FORM quand vous ouvrez un fichier, et utilisez l'option du compilateur "-gnatW8" si le code source est UTF-8. Pour plus de détails, voyez les manuels de référence GNAT et Ada95.