Petit guide de Linux + WindowsNT

Version française du Linux+WindowsNT mini-HOWTO

Alain Boulé

Adaptation française

Jérôme Blondel

Relecture de la version française

Jean-Philippe Guérard

Préparation de la publication de la v.f.

Version : 2.26.fr.1.1

22 février 2007

Historique des versions
Version 2.26.fr.1.12007-02-22JPG
Intégration de quelques corrections suggérées par Gérard Delafond.
Version 2.26.fr.1.02007-02-15AB, JB, JPG
Première adaptation française.
Version 2.262006-07-28MS
Version initiale. Original release.

Résumé

Ce petit guide décrit l'installation de Linux et de Windows NT sur un même ordinateur et le démarrage de l'un ou l'autre de ces systèmes d'exploitation à l'aide du menu de LILO. Il existe par ailleurs un autre petit guide, le Petit guide Chargeur NT + Linux, qui décrit l'amorçage de l'un ou l'autre de ces systèmes à l'aide du menu de démarrage de NT. Puisque je considère, en réalité, Windows 2000 comme la version 5.0 de Windows NT, ce petit guide décrit également la mise à niveau de Windows NT 4.0 vers Windows 2000.


Table des matières

Nouvelles versions de ce document
Introduction
Installation de LINUX d'abord, et de WINDOWS NT ensuite
Installation de Windows NT d'abord, et de LINUX ensuite
Installation avec un seul disque dur
Installation avec plusieurs disques (SCSI)
Mise à niveau de Windows NT vers Windows 2000
Installation de Windows 2000 en plus de Linux et de Windows 98
Installation de Windows NT ou 2000 et de Linux (RedHat 7.1) sur un portable
Installation de Windows NT et de Windows 2000, en plus de Linux
Installation de Windows 2000 seul et de Linux.
Installation de Mandrake Linux 9.1 sur des produits HP
Descriptions des produits utilisés pour cette expérience
Procédure d'installation
Problèmes divers avec l'installation de Linux Mandrake 9.1
Linux en plus de Windows 2000 et de Windows XP
Bibliographie
Informations complémentaires
Droits d'utilisation
Limitation de responsabilité
Nouveautés
Remerciements
Guides pratiques
Petits guides
Ressources locales
Pages Web
Obtenir de l'aide

Vous trouverez des informations plus détaillées sur LILO (Linux Loader) dans le superbe Petit guide LILO.

Vous trouverez la plus récente version française de ce document à l'adresse : http://www.traduc.org/docs/howto/lecture/Linux+WinNT.html

La plus récente version originale de ce document est disponible à l'adresse : http://www.tldp.org/HOWTO/Linux+WinNT.html

Bill Wohler a écrit dans la version 1.1 du petit guide Linux+Windows NT :

« À cause de problèmes matériels, logiciels et par manque d'espace, je me suis arraché les cheveux pendant plusieurs jour pour essayer de faire cohabiter Windows NT et Linux sur mon nouveau PC au travail, un HP Vectra »

Je dirais que cela a été vrai pour moi également, mais il est réellement possible de faire coexister Linux et Windows NT sur une même machine et de basculer de l'un des systèmes à l'autre.

« Il ne faut en aucun cas utiliser le gestionnaire de disques de NT 3.51 pour formater des partitions. Il demande s'il peut écrire une signature et précise que cela “ne causera aucun dommage”. Une fois cette opération effectuée, ma table de partitions a été détruite et n'a pu être réparée qu'aux étapes 3 et 7 décrites ci-dessous. À cause de ces problèmes, j'ai été limité à une seule partition NT au format FAT. Rappelez-vous également que, même si vous parvenez à utiliser le gestionnaire de disques, il vous faudra, au minimum, une petite partition FAT pour le partage de fichiers entre Linux et NT, et ceci sera vrai tant que Linux ne possédera pas de système de fichier NTFS »

Ceci étant dit, le gestionnaire de disques de NT est un outil qui permet de vérifier l'état de votre disque dur avant et après utilisation d'un outil de Power Quest, appelé Partition Magic. Cet outil peut s'avérer utile pour réduire la partition de NT (NTFS ou FAT) afin d'obtenir un espace libre disponible, par la suite, pour les partitions de Linux. (À un moment donné, je me suis rendu compte que réduire la partition utilisée n'était pas réellement nécessaire. En fait, si vous démarrez de zéro, il peut être préférable de reformater entièrement le disque dur à l'aide de la commande FDISK. Il vous faudra créer une disquette d'amorçage DOS contenant les utilitaires FDISK et FORMAT. Des précisions sont données ci-dessous.)

« J'ai d'abord installé Linux puis ensuite NT mais, d'après mon expérience, je pense qu'il devrait être possible d'installer NT en premier et Linux en second. »

Bien entendu, vous êtes tous en mesure d'installer Windows NT en premier et Linux en second. Nous allons voir comment y parvenir et comment utiliser LILO (pour Linux Loader) pour choisir le système d'exploitation au démarrage. Mais, avant cela, nous allons examiner la procédure utilisée par Bill Wohler qui était auparavant l'auteur de ce petit guide :

  1. Installez un Linux minimal (ne tentez pas d'installer le reste avant d'avoir gagné la bataille Linux-NT). Créez les partitions de disques uniquement à l'aide de Linux, y compris la partition NT (choisissez le format FAT). Je n'ai pas réussi à créer plus d'une seule partition NT. Je l'ai également créée comme première partition mais je ne sais pas si cela était réellement indispensable.

  2. Modifiez le fichier /etc/lilo.conf, inscrivez boot=/dev/sda (je n'ai pas réussi à installer LILO sur la partition Linux qui, dans mon cas, était /dev/sda3) puis lancez lilo. Il vous faudra utiliser l'éditeur de texte ae. Vous survivrez.

  3. Sauvegardez le MBR à l'aide de la commande : dd if=/dev/sda of=/dev/fd0 bs=512 count=1 Utilisez une disquette. Faites moi confiance. Faites-le également à chaque fois que vous modifiez votre table de partitions.

  4. Installer NT, seulement la première partie. Quand il redémarrera l'ordinateur, vers le milieu de l'installation, vous serez sous Linux.

  5. Ajoutez un couplet NT au fichier /etc/lilo.conf, par exemple :

    other=/dev/sda1
    label=NT
    table=/dev/sda
    

    Lancez lilo. Si lilo signale une erreur (j'ai oublié le message exact), ajoutez l'option « linear » au fichier /etc/lilo.conf, près du mot-clé « compact ». De plus, si NT a endommagé votre table de partitions, vous devrez ajouter « ignore-table » ou suivre les instructions de l'alinéa 7. Voyez aussi « fix-table ». N'hésitez pas à consulter le guide pratique LILO.

  6. Redémarrez l'ordinateur, sélectionnez NT à partir du menu LILO et terminez l'installation de NT. Vous devrez utiliser la disquette « disquette d'amorçage XU, HP VECTRA AIC 7800 Pilote A.01.02 » pour installer les pilotes Ethernet et les drivers XU/VT. Vous devrez également utiliser le CD « documentation » (répertoire video/disk4, si ma mémoire est bonne) pour installer les pilotes vidéo de la carte Matrox MGA Millenium.

  7. Redémarrez sous Linux, lancez fdisk et assurez-vous que le message d'erreur « la partition ne se termine pas sur une frontière de cylindre » n'apparaît pas. Ce message sera cependant affiché pour votre partition NT, mais cela ne semble pas poser de problèmes.

    /dev/sda1 1 1 322 329301 6 DOS 16-bit >=32M
    

    La partition 1 ne se termine pas sur une frontière de cylindre :

    phys=(321, 39, 9) devrait être (321, 63, 32)

    Cfdisk rend compte de bizarreries mais tout semble correct

                          Unusable                 0.04*
    /dev/sda1   Primary   DOS 16-bit >=32Mb      321.59*
                          Unusable                 0.39*
    

    Si vous obtenez l'avertissement concernant les frontières de cylindre pour vos partitions Linux, l'utilisation de cfdisk permet d'y remédier sans prendre de risques en modifiant, par exemple, le secteur d'amorçage.

    Cependant, si NT a réellement détruit quelque chose et si cfdisk s'interrompt en émettant un message d'erreur concernant l'ouverture de /dev/sda, il vous faudra employer des moyens plus radicaux. Vous devrez utiliser le MBR que vous avez sauvegardé antérieurement. Effacez le MBR puis restaurez-le (sans la signature) à l'aide des commandes :

    dd if=/dev/zero of=/dev/sda bs=512 count=1
    dd if=/dev/fd0 of=/dev/sda bs=510 count=1
    
  8. Terminez l'installation de Linux. Facile, non ?

    Si vous préférez que ce soit NT qui écrive le MBR plutôt que LILO, il vous faudra probablement suivre les instructions suivantes afin d'effacer le MBR en premier :

Épilogue : après avoir écrit ce message, j'ai entendu plusieurs personnes dire qu'elles n'avaient eu aucun problème avec le gestionnaire de disques de NT et qu'elles avaient réussi à installer NT ou Linux en premier sans problèmes. Vous aurez peut être la chance de vous trouver dans ce cas, mais sinon, ce récit de feu de camp vous sera peut être utile.

Depuis la première édition de ce petit guide, d'autres auteurs ont écrit des documents similaires. N'hésitez pas à les consulter. Si votre expérience n'est conforme à aucun d'entre eux, vous devriez écrire votre propre mini guide ou transmettre une version mise à jour de ce document au responsable du présent document. Faites référence à cette phrase et transmettez moi seulement une copie parce que je n'ai pas le temps de mettre à jour ce document. Il serait bien que quelqu'un se charge de rassembler tous ces documents en un seul guide pratique cohérent.

En fin de compte, j'ai bien peur que l'ensemble de mes connaissances à ce sujet ne se résume à ce document. Pour obtenir plus d'information, consultez les forums Linux. J'utilise NT, au plus une fois par an, et encore, sous la contrainte.

Remarque : chez moi, un des ordinateurs possède plusieurs disques SCSI. C'est la raison pour laquelle j'ai ajouté le terme SCSI entre parenthèses. Il possède une paire de contrôleurs SCSI, un lecteur de CD-ROM SCSI, et un lecteur de bande SCSI. Cela ne signifie pas que vous utiliserez également du matériel SCSI. Vous aurez probablement plusieurs disques IDE, mais j'espère que la procédure d'installation sera similaire, sinon identique.

En réalité, il ne s'agit pas véritablement d'une mise à niveau d'un NT fonctionnel vers 2000, mais d'une réinstallation complète de Windows 2000 Professionnel. J'espère que cela fonctionnera aussi pour les autres versions de Windows 2000. À ce jour, je n'ai pas essayé les installations de type serveur mais je ne me souviens pas avoir rencontré de problèmes avec NT pour les installations de type serveur ou station de travail.

Remarque : lorsque je dis « en plus de Linux et de Windows 98 », cela signifie que Linux et Windows 98 fonctionnent déjà ensemble et qu'ils ont été installés avant de prendre la décision de rajouter Windows 2000. Une des machines que j'utilise au travail fonctionne sous Linux et Windows 98. Les deux sont amorçables à l'aide de Lilo.

En réalité il n'est pas vraiment difficile d'installer Windows 2000 sur un ordinateur qui fonctionne déjà avec une autre version de Windows. Dans mon cas il s'agit de Windows 98 ; j'insère simplement le CD de Windows 2000 dans le lecteur. Lorsqu'il s'est aperçu qu'une ancienne version de Windows était présente sur mon ordinateur, il m'a proposé de mettre cette version à niveau vers Windows 2000 ou de faire une installation complète de Windows 2000. Au début, j'ai essayé de mettre à niveau la version de 98 vers 2000 afin d'obtenir une configuration très semblable à celle que j'avais chez moi (voir ci-dessus). Cependant, des problèmes de compatibilité entre le matériel et le logiciel sont apparus (certains composants ne fonctionnaient plus correctement lorsque je faisais seulement une mise à niveau).

C'est pourquoi j'ai décidé d'essayer une installation « complète » de Windows 2000, en plus de Windows 98 et de Linux. Heureusement j'avais récemment installé un nouveau disque dur dans mon ordinateur, aussi, il n'a pas été nécessaire de modifier le premier disque où résidaient Windows 98 et Linux. En réalité, j'ai été conduit à ajouter un nouveau disque car le premier était presque plein. Si j'avais voulu installer le troisième système d'exploitation sur le premier disque, il aurait fallu libérer beaucoup d'espace. Lorsque le programme d'installation de Windows 2000 m'a proposé le choix du disque, je lui ai dit de prendre le deuxième, de le repartitionner, de le formater en NTFS (pour mémoire, Windows 98 était en FAT et Linux en ext2).

L'installation de Windows 2000 a pris environ une heure. Pendant l'installation, l'ordinateur a été redémarré deux fois. Quand il a redémarré la première fois, je me suis demandé s'il allait réécrire le MBR qui contient LILO (j'ai décrit ci-dessus comment le programme d'installation de Windows pouvait réécrire le MBR). Curieusement, il ne l'a pas fait cette fois-ci, le message « LILO boot » s'est correctement affiché. Mais une chose nouvelle est apparue après LILO : le chargeur de Windows 2000 qui, lui-même, a proposé de charger, non seulement Windows 2000, mais, en plus, un autre « Windows » (il s'agissait en fait de mon ancien Windows 98).

En réalité, selon le système d'exploitation que je souhaite démarrer, la procédure est légèrement différente, mais tout reste facile. Aucun problème. Ainsi :

Remarque : mes patrons ont décidé, récemment, d'acquérir deux portables HP Omnibook 6000, je me suis précipité sur ces nouveaux gadgets. C'était une série équipée de Pentium 3 à 1 GHz et de 128 Mo de mémoire vive. Ils comportent également un disque dur de 30 Go, un lecteur de DVD extractible, un lecteur de disquette, une batterie supplémentaire qui est insérée à l'emplacement du disque extractible (lorsque celui-ci est vide) et une carte duale Réseau/Modem.

Remarque : tout ce que j'ai décrit à la section précédente se traduit par un système à amorçage multiple (ou, plus exactement, à triple amorçage). Lorsque je veux démarrer sous Linux, je dois effectuer ce choix à partir du menu de LILO. Lorsque je souhaite démarrer l'un des Windows, je dois choisir Windows (ou DOS ou autre) à partir du menu de LILO. Peu après, s'affiche le chargeur de Windows 2000. Finalement, on peut démarrer sous NT ou sous 2000. Par la suite, j'ai décidé d'installer Norton System Works de Symantec dans les deux environnements Windows. J'ai réussi à le faire, mais il semble que, par la suite, j'ai lancé une commande qui a modifié quelque chose de très important dans la configuration. En résumé, par la suite, je n'ai plus été capable de faire fonctionner aucun des Windows correctement. Il était vraiment temps de réinstaller le tout.

2003-11-19

Remarque : cette partie n'est PAS de la publicité pour les produits HP, en aucune façon ! En réalité, plusieurs ordinateurs de cette marque, que j'utilise, comportent des alimentations ainsi que des disques durs défectueux. D'un autre coté, les batteries des portables se vident plus vite que prévu. Ces problèmes mis à part, les ordinateurs HP sont plutôt biens.

HP Omnibook 6000

Un ordinateur portable Omnibook 6000 est équipé d'un lecteur de DVD amorçable. J'ai inséré un DVD-ROM amorçable comportant le programme d'installation de Linux Mandrake 9.1. Lors du démarrage du portable à l'aide de ce DVD amorçable, le menu d'installation s'affiche directement et l'utilisateur peut choisir la langue pour le reste de l'installation.

HP Vectra VL420 (utilisé comme serveur)

À l'inverse, un HP Vectra VL420 ne comporte pas de lecteur de DVD (il ne possède qu'un lecteur de CD), ainsi, l'installation directe à partir de ce DVD d'installation n'est pas possible. Il est cependant possible de créer une disquette amorçable permettant de démarrer la procédure d'installation. En réalité, il existe plusieurs images amorçables destinées aux utilisateurs qui ne possèdent pas de lecteurs de DVD (amorçables ou non). Une de ces images est de type réseau. Cela signifie qu'il doit exister, sur le réseau local, un serveur NFS, FTP ou HTTP à partir duquel se fera l'installation.

HP Vectra VL420 (utilisé comme station de travail)

J'utilise également un autre ordinateur VL420 qui possède un disque dur supplémentaire qui vient d'une installation précédente d'un serveur Windows 2000 (en réalité, ce disque IDE a été enlevé de l'autre ordinateur, où il était utilisé comme disque principal, et placé dans celui-ci où il sert de disque secondaire pour la sauvegarde des données). L'intérêt est qu'il comporte des serveurs HTTP et FTP installés (utilisables, bien sûr, si l'ordinateur démarre à partir de ce disque). C'était intéressant car je pouvais désormais utiliser un de ces serveurs. D'un autre coté, ce Vectra VL420 particulier a été utilisé pour installer une version de Linux de type station de travail (cette fois-ci, en utilisant le premier disque dur — qui comporte Windows 2000 professionnel).

Amorçage système du portable

Comme expliqué ci-dessus, le portable comporte un lecteur de DVD amorçable, donc tout est dit.

Amorçage système des ordinateurs de bureau

J'ai donc créé une disquette amorçable « réseau » et démarré le premier Vectra VL420 (destiné à être un serveur Linux) à partir de celle-ci. Après quelques instants, le choix de la méthode d'installation a été proposé (serveur NFS, FTP ou HTTP). Au début, j'ai voulu utiliser le deuxième serveur HTTP « de rechange » sur l'autre Vectra, mais, quelque soit la permission que j'ai donnée au groupe d'utilisateurs « tous » de Windows, le programme d'installation de Linux a toujours affiché le message suivant :

Erreur : Fichier introuvable… (ou quelque chose d'équivalent)

J'ai ensuite essayé d'utiliser le serveur FTP « de rechange » à partir du deuxième Vectra et, au début, il a également demandé des adresses IP, locale et distante. Cette fois-ci il a réussi à charger une partie des fichiers Linux distants en mémoire sans se plaindre. Peu après, il est arrivé au même point que l'Omnibook 6000 : il a affiché directement le menu d'installation, proposant à l'utilisateur le choix de la langue d'installation.

> À partir de cet instant, la procédure d'installation a été pratiquement identique…

J'ai choisi ou confirmé les éléments suivants :

Sélection des groupes de paquetages

Par défaut, le programme d'installation de Mandrake 9.1 propose l'installation des paquetages suivants :

Soit, au total, 1010/5267 (pour le portable) et 1066/5265 (pour le serveur).

J'ai ensuite obtenu des informations concernant le choix des serveurs (?) suivants sur le portable :

cups, postfix, rwho, webmin

Et pour le serveur :

cups, openssh-server, postfix, proftpd, rwho, webmin, ypserv, bind and nfs-utils.

Bien qu'incertain à propos des « serveurs » devant être installés sur un portable, j'ai accepté tous ces choix, en considérant qu'ils étaient nécessaires à l'installation des autres paquetages.

L'installation a commencé…

Il est intéressant d'observer que, bien que l'installation sur le portable ait été réalisée directement à partir du lecteur de DVD, l'installation des paquetages a été beaucoup plus rapide sur le serveur. Je suppose que cela était dû à la différence de performances entre les disques SCSI du serveur et les disques IDE du portables.

Une fois cette étape terminée, après avoir saisi un mot de passe pour root, le programme d'installation a demandé de « saisir un nom d'utilisateur » (un utilisateur ordinaire). La différence entre l'installation du portable et celle du serveur est que, pour ce dernier, le programme proposait des fonctions supplémentaires pour l'utilisateur (ordinaire) :

… et cela devrait être identique pour d'autres (nouveaux) utilisateurs.

Ensuite, le portable a suggéré de configurer l'ordinateur pour qu'un utilisateur soit automatiquement connecté. Je n'ai pas accepté cette solution car je voulais que chaque utilisateur saisisse un mot de passe pour se connecter au système.

De son coté, le programme d'installation du serveur a sauté cette étape particulière et a demandé de choisir l'endroit d'installation du chargeur. J'ai choisi d'utiliser le « premier secteur du disque (MBR) ».

Peu après, un écran « résumé » a été affiché, me permettant de régler finement l'installation. J'ai modifié les éléments suivants :

Peu après …

Félicitations, l'installation est terminée.

(redémarrage)

Résultats de l'installation

Lors du redémarrage suivant, sous Windows, un écran est apparu : « Modification des paramètres du système » : Windows 2000 a installé de nouveaux périphériques. Vous devez redémarrer votre ordinateur afin que les nouveaux paramètres soient pris en compte. Voulez vous redémarrer votre ordinateur maintenant ? J'ai accepté.

Le gestionnaire de disque de Windows a affiché les nouvelles partitions Linux :

- portable : 5,85 Go   Fonctionnel \
Disque 0     495 Mo    Fonctionnel - ces trois-ci sont des disques
             14,46 Go  Fonctionnel / logiques de la partition étendue

- serveur :   5,85 Go Fonctionnel -  partition principale
Disque 1       494 Mo Fonctionnel \
17,12 Go     10,79 Go Fonctionnel - ces deux-ci sont des disques
                                    logiques de la partition étendue

Il semble que les partitions /boot et /swap aient des tailles très similaires, indépendantes de la taille du disque, mais que celles des partitions / (root, home, etc.) dépendent de la taille du disque. Il faut noter que pour le portable j'ai utilisé le même disque dur pour Windows et pour Linux (pour Windows 7,13 Go en FAT32 sur un total de 27,95 Go, le reste, soit environ 20 Go, étant réservé à Linux).

Sur le serveur, j'ai deux disques durs, chacun de 17,12 Go, j'ai utilisé le disque 0 (le premier) entièrement pour Windows 2000 serveur et le disque 1 (le second) entièrement pour Linux.

Le premier écran après démarrage sous Linux Mandrake :

Assistant initial : KDE par défaut (les deux)

Résultats de l'action Ctrl-Alt-Suppr :

Après avoir choisi « connexion » sous différents noms d'utilisateurs (sur le portable), ou « déconnexion » (sur le serveur), sont apparus les mêmes écrans que ceux décrits ci-dessus à la section « premier écran lors du démarrage de Linux Mandrake ».

Si vous souhaitez obtenir des informations supplémentaires sur LILO (Linux Loader), qui a été configuré comme programme de démarrage des ordinateurs décrits ci-dessus, reportez-vous au Petit guide de LILO.

HP Vectra VL420 (client station de travail — bureau)

Comme indiqué ci-dessus, le HP Vectra VL420 ne possède pas de lecteur de DVD (seulement un lecteur de CD), ainsi, l'installation à partir du DVD n'était pas possible. Cependant il était possible de créer une disquette d'amorçage. En réalité il existe plusieurs images d'amorçage destinées aux utilisateurs qui ne possèdent pas de lecteurs de DVD (amorçable ou non). Une de ces images était une « image réseau ». Cela signifie que, sur le réseau local, il doit exister un serveur NFS, FTP ou HTTP à partir duquel l'installation peut s'effectuer. Comme expliqué ci-dessus, un serveur Windows 2000 (celui que j'ai utilisé précédemment pour l'installation du serveur Mandrake Linux) comporte des serveurs HTTP et FTP installés. Ainsi, j'ai pu utiliser l'un d'entre eux.

J'ai ainsi utilisé la disquette d'amorçage « réseau » pour démarrer le Vectra VL420. Après quelques instants, le choix de la méthode d'installation a été proposé (serveur NFS, FTP ou HTTP). Pour commencer, j'ai essayé d'utiliser le serveur HTTP mais, quelque soit la permission que j'ai donnée au groupe d'utilisateurs Windows « tous », le programme d'installation de Linux a toujours affiché le message : Erreur : fichier introuvable…

J'ai ensuite essayé d'utiliser le serveur FTP (à partir du même serveur Windows) qui a également demandé les adresses IP, locale et distante. Il a ensuite commencé à charger une partie des fichiers distants en mémoire. Peu après, il est arrivé au même point que l'Omnibook 6000 : le menu d'installation s'est affiché, demandant de choisir la langue.

> À partir de cet instant, la procédure d'installation a été pratiquement identique…

J'ai choisi ou confirmé les éléments suivants :

  • langue — en plus de l'anglais (américain) j'ai choisi Unicode et Serbe, à la fois en cyrillique et en latin ;

  • une souris et un clavier ;

  • niveau de sécurité — « normal » par défaut.

Le choix important, par la suite, a été le type de partitionnement de DrakX :

  • Au début j'ai choisi « Utiliser l'espace libre de la partition Windows » car il possède un seul disque IDE et je souhaitais qu'il en utilise une partie pour Linux (conjointement avec Windows 2000 Pro déjà installé).

    Dès le départ, le programme d'installation de Linux s'est plaint du fait que la partition Windows était trop fragmentée et a demandé de redémarrer sous Windows, de lancer l'utilitaire de défragmentation puis de relancer l'installation de Mandrake Linux. À la fin de la défragmentation, j'ai essayé, à nouveau, « utiliser l'espace libre de la partition Windows », mais il voulait simplement réduire la partition Windows d'environ 30 Go à environ 28 Go. J'ai alors utilisé le programme Partition Magic pour la réduire à environ 20 Go afin de libérer plus d'espace pour Linux.

  • J'ai ensuite essayé « partitionnement de disque personnalisé », j'ai choisi le premier disque IDE (hda) de 27 Go et sélectionné « Redimensionner ». Cette option n'était pas la bonne car elle permettait seulement d'augmenter la taille de la partition Windows au lieu de la réduire. J'ai finalement choisi « Utiliser l'espace libre » et il a créé automatiquement les partitions Linux. En réalité, ce Vectra possède deux disques IDE, l'un comportant Windows 2000 serveur et l'autre Windows 2000 Pro, c'est ce dernier que je voulais utiliser en partie pour installer Linux. Après sélection de l'option « Terminer », le programme a créé les partitions /dev/hda5 et /dev/hda7.

Sélection des groupes de paquetages

Par défaut, le programme d'installation de Mandrake propose les paquetages suivants :

  • Station de travail Office

  • Station de travail Internet

  • Station de travail KDE

  • Station de travail Gnome

Soit, au total, 1009/5105 (pour le client).

  • Pour le client j'ai ajouté tout le reste sauf 6 éléments « serveur » (1638/5105).

J'ai ensuite obtenu des informations concernant le choix des serveurs suivants sur le client :

cups, postfix, rwho, webmin

J'ai accepté ces choix.

L'installation a démarré…

Une fois cette étape terminée et après avoir saisi un mot de passe pour root, le programme d'installation a demandé de « saisir un nom d'utilisateur » (un utilisateur ordinaire). La différence entre l'installation du client et celle du serveur est que, pour ce dernier, des fonctions supplémentaires étaient proposées pour l'utilisateur :

  • Accès aux outils de compilation (ctools).

  • Accès aux outils rpm (rpm).

  • Accès aux programmes X (xgrp).

  • Accès aux outils réseau (ntools).

  • Accès aux fichiers d'administration (adm).

  • Autorisation de « su » (wheel).

… et cela devrait être identique pour les autres (nouveaux) utilisateurs.

Ensuite le client a suggéré de « configurer l'ordinateur pour qu'un utilisateur soit automatiquement connecté ». Je n'ai pas accepté cette solution car je voulais que chaque utilisateur saisisse un mot de passe pour se connecter au système.

Peu après, un écran « résumé » a été affiché permettant de régler finement l'installation. J'ai modifié les éléments suivants :

Fuseau horaire

Belgrade

Interface graphique

il proposait 1280 x 1024 à cause d'un moniteur et d'une carte NVIDIA GeForce2 DDR (générique), 24 bits et 16 millions de couleurs.

Carte son

Intel Corporation|ICH2 810 Chipset AC'97 AudioController.

Réseau

avec « Utiliser la détection automatique ».

Résultats : il n'a rien reconnu. Aussi, j'ai choisi de configurer « connexion au réseau local ».

Le pilote est: eepro100.

Les adresses IP.

Nom de l'hôte : client, passerelle :

Pare-feu

désactivé (défaut).

Chargeur

Lilo graphique sur /dev/hda

Lilo graphique sur /dev/sda (serveur)

Démarrage par défaut : Windows sur /dev/hda1

Services

32 activés sur 47 enregistrés (comme pour le portable)

Peu après…

Félicitations, l'installation est terminée.

(redémarrage)

Résultats de l'installation (ensemble des trois systèmes)

options du portable

windows, linux, connexion de secours, disquette ;

options du client

windows, linux, linux-nonfb, connexion de secours, windows2, disquette ;

options du serveur

windows, linux, linux-nonfb, linux-securisé, connexion de secours.

Remarques :

  • L'option windows2 pour le client correspond en réalité à Windows 2000 Serveur qui est installé sur le deuxième disque dur.

  • Je ne sais pas exactement pourquoi l'option de démarrage en mode texte « linux-nonfb » n'est pas disponible pour le portable, alors que Linux semble démarrer précisément dans ce mode (c'est peut être dû aux caractéristiques de l'écran LCD du portable ou à quelque chose de similaire). D'un autre coté, les différences entre le client et le serveur concernent la disquette et le démarrage de Linux en mode sécurisé (peut être pour des raisons de sécurité).

  • L'option « Linux-sécurisé » pour le serveur est peut être le résultat du choix d'un niveau « élevé » de sécurité effectué au début de l'installation, ou peut-être existe-t-il des fonctionnalités de sécurité spécifiques aux serveurs.

Lors du redémarrage suivant, sous Windows, est apparu un écran : « Modification des paramètres du système » : Windows 2000 a installé de nouveaux périphériques. Vous devez redémarrer votre ordinateur pour que les nouveaux paramètres soient pris en compte. Voulez vous redémarrer votre ordinateur maintenant ? J'ai accepté.

Le gestionnaire de disque de Windows a affiché les nouvelles partitions Linux (comparaison des trois installations) :

- portable : 5,85 Go     Fonctionnel \
Disk 0       495 Mo      Fonctionnel - Les trois sont des disques logiques
27,95 Go     14,46 Go    Fonctionnel / de la partition étendue

- client :   5,68 Go     Fonctionnel \
Disk 0       494 Mo      Fonctionnel - Les trois sont des disques logiques
37,28 Go     3,52Go      Fonctionnel / de la partition étendue (comme 
                                       pour le portable)

- serveur :  5,85 Go     Fonctionnel - partition principale
Disk 1       494 Mo      Fonctionnel \
17,12 Go     10,79 Go    Fonctionnel - ces deux sont des disques logiques
                                       de la partition étendue

Il semble que les partitions /boot et /swap aient des tailles très similaires, indépendantes de la taille du disque, mais que les partitions / (root, home, etc.) dépendent de la taille du disque. Il faut noter que pour le client j'utilise le même disque dur de 37,28 Go pour Windows et pour Linux (pour Windows 27,60 Go en NTFS sur un total de 37,28 Go, le reste, soit environ 10 Go, étant réservé à linux).

Le serveur possède deux disques durs, chacun de 17,12 Go, le disque 0 (le premier) est entièrement utilisé pour Windows 2000 serveur et le disque 1 (le deuxième) entièrement pour Linux. C'est pour cette raison que le programme d'installation de Mandrake alloue moins d'espace à / sur un disque de plus grande capacité (en réalité, pour le serveur il a alloué relativement plus d'espace pour / bien que le disque soit plus petit, car ce disque est entièrement dédié à Linux).

Écran affiché lors du premier démarrage de Mandrake Linux :

  • Portable : un écran comportant seulement le nom d'un utilisateur (root n'est pas disponible !) ainsi que les boutons Redémarrer et Arrêter.

  • Client : un écran comportant seulement le nom d'un utilisateur (root n'est pas disponible !) ainsi que les boutons Redémarrer et Arrêter.

  • Serveur : un écran comportant « Saisir le nom d'utilisateur », « Saisir le mot de passe » et « Type de session » (aucun nom d'utilisateur n'est affiché mais il est possible de se connecter également en tant que root !)

Assistant initial : KDE par défaut (client, comme pour les autres)

Les écrans KDE du client et du serveur sont différents : le client VL420 montre le CD-ROM monté sur /mnt/cdrom et la disquette montée sur /mnt/floppy alors que le serveur (qui possède pourtant le même type de périphériques !) ne les montre pas. De plus, si un disque flash est connecté à un port USB avant que Linux ne démarre, une icône le représentant sera affichée. Il est intéressant de noter que cela ne se produit pas pour le serveur. Je pense qu'il s'agit encore une fois des différences entre les programmes d'installation de Mandrake Linux de type client et serveur, ou peut être s'agit-il de mesures de sécurité spécifiques aux installations de type serveur. Quoi qu'il en soit, c'est, à mon avis, un manque de confort pour les utilisateurs des serveurs Mandrake Linux. Au cas où vous, cher lecteur, connaîtriez des moyens de contournement, votre contribution serait la bienvenue !

De plus, pour le client, à partir du panneau KDE il est possible de lancer le « Centre de contrôle Mandrake — outil de configuration du système » (qui n'est cependant utilisable qu'avec les privilèges de root), alors que pour le serveur cette possibilité n'existe pas. (en réalité un utilisateur « ordinaire » peut lancer ce même outil en passant par le menu Démarrer les applications et l'utiliser après avoir saisi le mot de passe de root). Je me demande pourquoi cela a été fait ainsi chez Mandrake. Peut être voulaient-ils éviter que des utilisateurs « ordinaires » n'aient accès aussi facilement à des outils de configurations…

À propos de Ctrl-Alt-Suppr :

  • Portable : un écran « terminer la session de nom d'utilisateur » Quelle action voulez vous réaliser ? Connexion sous un autre nom d'utilisateur, Arrêter l'ordinateur, Redémarrer l'ordinateur, ainsi que les boutons Confirmer et Annuler.

  • Client : un écran « terminer la session de nom d'utilisateur » Quelle action voulez vous réaliser ? Connexion sous un autre nom d'utilisateur, Arrêter l'ordinateur, Redémarrer l'ordinateur, ainsi que les boutons Confirmer et Annuler.

  • Serveur : un écran « terminer la session de nom d'utilisateur » ainsi que les boutons « Déconnexion » et « Annuler ».

Après connexion sous un nom d'utilisateur différent, est apparu le même écran que celui décrit à la section « premier démarrage sous Mandrake ».

Si vous souhaitez obtenir des informations complémentaires à propos de LILO (Linux Loader), qui a été configuré pour être utilisé au démarrage des ordinateurs décrits ci-dessus, reportez vous au Petit guide de LILO.

Il existe également une différence de comportement entre le serveur et le client en ce qui concerne l'arrêt du système. Un utilisateur du client est capable d'arrêter le système, y compris à partir de l'écran de connexion (non disponible pour le serveur), alors que, pour le serveur, il est nécessaire de connaître le mot de passe de root.

Une disquette d'amorçage réseau devrait être capable d'accéder à des fichiers d'installation Mandrake situés, non seulement sur des serveurs NFS, FTP ou HTTP, mais également sur des disques partagés d'ordinateurs reliés au réseau local. Lorsque qu'une image est appelée image « réseau », selon moi, tous les emplacements réseau devraient être accessibles, PAS seulement les emplacements spécifiques de type serveur, tels que des serveurs NFS, FTP ou HTTP. En réalité, si un utilisateur du réseau local n'a pas accès à des serveurs NFS, FTP ou HTTP, mais s'il possède des paquetages d'installation à un endroit quelconque du réseau, il devrait lui être possible d'avoir accès à ces paquetages.

Les installations de type station de travail ne permettent pas d'accéder au compte root à partir de l'écran graphique de connexion (je suppose que les commandes « su » ou « sudo » sont accessibles, je ne les ai pas encore essayées). Cela pourrait poser un problème si un utilisateur a mal configuré son compte et si l'administrateur doit se connecter pour résoudre le problème. Pour l'instant, je ne sais pas comment un administrateur pourrait le faire s'il n'a pas la possibilité de se connecter en tant que root (peut être en utilisant des consoles virtuelles en mode texte, accessibles à l'aide des touches CTRL-ALT-F1, CTRL-ALT-F2, … puis en lançant le mode graphique si nécessaire, etc.)

Quelques problèmes après l'installation de Linux Mandrake 9.1

En ce qui concerne le comportement de Mandrake 9.1 — relatif aux différents types d'installation (station de travail ou combinaison de station de travail et de serveur) — il semble exister quelques différences supplémentaires. Comme indiqué ci-dessus, sur le bureau d'une station de travail, il existe des icônes pour les lecteurs de CD et de disquette (bien qu'ils ne soient pas forcément déjà montés lors du démarrage de l'ordinateur). De façon similaire, si un disque flash est connecté au port USB, il existe également une icône de disque USB sda (SCSI ?). En revanche, pour les installations de type station de travail ou serveur, aucune de ces icônes n'est présente. Il semble que les installations de type serveur considèrent qu'il est préférable de se passer de ce type de périphériques dans le cas d'un serveur. Tout commentaire serait le bienvenu.

En ce qui concerne l'écriture et le test des petits guides, je préfère les écrire à l'aide d'un éditeur de texte et leur donner l'extension .sgml. J'utilise ensuite le bon vieil outil sgml2html pour créer les pages HTML afin de vérifier leur apparence. Ceci fonctionne sous RedHat 7.1 mais sous Mandrake 9.1 il me semble que cet outil n'est pas disponible. Une idée pour résoudre ce problème ?

2005-10-09

Récemment, mon disque dur est tombé en panne, et mon système vieux de plus d'un an comportant Linux et Windows 2000 s'est évanoui. En considérant ce qu'il convenait d'installer sur un nouveau disque, j'ai décidé d'essayer Linux en plus de Windows 2000 et de Windows XP.

En résumé, le nouveau disque avait une taille de 40 Go, j'en ai consacré la moitié (20 Go) à une partition NTFS pour Windows XP. Elle est devenue le disque C:. la deuxième partition de 10 Go au format FAT32 est devenue le disque D: de Windows 2000. Comme d'habitude, il faut recommencer l'installation des produits Microsoft à de nombreuses reprises — avant qu'ils ne commencent à se comporter comme vous le souhaitez. Pour être plus précis, il semble que Windows 2000 doive être installé avant Windows XP pour qu'il fasse partie des systèmes d'exploitation proposés au démarrage de Windows XP (Si je me souviens bien, j'ai essayé l'inverse qui n'a pas fonctionné).

J'ai ensuite utilisé les 10 Go restant pour installer Mandrake 9.1 (Bamboo) ce que j'ai réussi à faire sans problèmes — le seul problème mineur est apparu lors d'un essai d'installation de type disque alors que les fichiers Linux devaient être situés dans une partition NTFS car le programme d'installation de Linux n'a pas réussi à placer les fichiers d'installation dans cette partition. (c'est pour cette raison que j'ai installé Windows 2000 dans un système de fichier FAT32 — car je pouvais l'utiliser ensuite pour l'installation de type disque de Mandrake 9.1).

Jusque là, tout va bien. Une des fonctionnalités principales que je voulais avoir dans les trois environnements était le client de messagerie. Vous le devinez, une nouvelle solution open source était disponible : la suite Mozilla. Pour les systèmes d'exploitation Windows j'ai utilisé Mozilla 1.7.11 et pour Linux Mozilla 1.6 (une ancienne version xft — je n'ai pas réussi à en installer de plus récente). Et comme d'habitude, en ce qui me concerne, je voulais qu'elles se partagent toutes les mêmes fichiers de messagerie, c'est-à-dire que je voulais être capable de lire mes courriers entrants quelque soit le système d'exploitation sous lequel fonctionne l'ordinateur.

Pour que cela soit possible, j'ai choisi Mozilla sous Windows 2000 (FAT32) comme lieu central de sauvegarde des fichiers de messagerie. Cela signifie que j'ai dû modifier les deux autres configurations Mozilla afin qu'elles puissent avoir accès en lecture et en écriture au premier emplacement de messagerie (FAT32). Pour Linux, voici ce que j'ai fait :

J'ai remplacé l'emplacement initial natif Linux :

/home/misko/.mozilla/default/fydeba98.slt/Mail/solair.eunet.yu
Par celui-ci, monté sur :
/mnt/win_d/Documents and Settings/misko/Application Data/Mozilla/Profiles/default/oeu1tmbd.slt/Mail/solair.eunet.yu

À la suite de cette modification, il est désormais possible de télécharger les messages entrants sous un système, de les lire sous un autre système et, finalement de répondre ou d'écrire sous le troisième système. Le seul inconvénient mineur est que chaque système d'exploitation est susceptible de se « souvenir » uniquement du dernier état connu des répertoires de messagerie. Afin de rafraîchir l'état des répertoires de messagerie, l'utilisateur doit cliquer sur le nom de la boite aux lettres. Une autre solution est d'activer l'option « Compacter tous les répertoires… ».

Ce que je souhaite faire, maintenant, est de continuer à mettre à jour les trois Mozilla (au moins l'ancienne version qui fonctionne sous Mandrake). Je me demande si je pourrais en utiliser une version ordinaire (au lieu de xft) - bien que je me souvienne que les versions ordinaires plus anciennes produisaient des polices horribles sous l'environnement Linux. Je ne suis pas certain que la situation se soit améliorée.

La tâche suivante la plus importante est d'installer un des programmes de radioamateur les plus populaires, également open source, appelé LinFBB (FBB pour Linux). Vous pourrez obtenir des renseignements plus précis sur ce logiciel dans un autre guide pratique Linux : le Guide pratique FBB.

2006-07-28

Remarque : je participe souvent à des conférences (inter)nationales sur les TIC en Serbie Monténégro, et à l'étranger, où je présente des documents et fais la démonstration de tutoriels. Je me suis consacré à faire connaître — dans la mesure du possible — les idées de bases et l'utilité du radio amateurisme ainsi que la possibilité de son utilisation dans la formation des ingénieurs. Comme vous le devinez, dès que c'est possible, j'encourage mes lecteurs à le faire avec Linux. De plus, j'ai écrit divers articles pour différents magazines, scientifiques ou non. Ci-dessous figure la liste des articles que j'ai écrits et des documents que j'ai soumis aux conférences jusqu'à présent.

Si vous souhaitez republier ou transmettre mes documents, écrits à titre bénévole, à des journaux ou à d'autres média, n'hésitez pas à me contacter. Parmi ces documents, certains sont écrits en serbe en alphabet cyrillique, certains le sont en anglais et d'autres sont un mélange des deux !

 
- "U prilog I.A.C.", MI (the youth scientists' organization
   newspaper), No. 69, 1990.

- "U prilog I.A.C. (2)", MI (the youth scientists' organization
   newspaper), No. 70, 1990.

- "Vise od radio-amaterskog hobija", Vojska, No. 163, 1995.

- "Korak ka zvezdama", Vojska, No. 200, 1996.

- "Die Gefahr von Innen - Internet gegen Amateurfunk",
   AMSAT-DL Journal, No. 4, Dez./Feb. 96/97.

- "Kakva nam organizacija (ne) treba?", Radioamater,
   Feb. 1997.

- "Kakva nam organizacija (ne) treba? (2)", Radioamater,
   Apr./May. 1997.

- "Sateliti umiru padajuci", Vojska, No. 235, 1997.

- "The Internet is not the Enemy", QST, Aug. 1998.

- "Novi radio-amateri za novi vek", Antena, June 2000.

- "Racunarske komunikacije putem radio-veza i
   zastita pristupa", Bezbednost, No. 3, 2000.

- "Paket-radio - Racunarske komunikacije putem radio-veza",
   proceedings, "Info-Teh", Vrnjacka Banja, Serbia, 2001.

- "Racunarske komunikacije putem radio-amaterskih veza",
   proceedings, "YU-Info", Kopaonik, Serbia, 2002.

- "Computer Communications over radio", presentation,
  "Linux FEST", Belgrade, Serbia, 2002.

- "Paket-radio - Radio-amaterske digitalne veze",
   proceedings, "Kongres JISA", Herceg Novi, Montenegro, 2002.

- "Paket-radio (2) - Modemi za radio-veze",
   proceedings, "Info-Teh", Vrnjacka Banja, Serbia, 2002.

- "Alternativne racunarske mreze", festival catalog,
  "INFOFEST", Budva, Montenegro, 2002.

- "Alternative computer networks", proceedings, "TELFOR",
   Belgrade, Serbia, 2002.

- "With rule and regulation improvements to the progress"
   proceedings, "TELFOR", Belgrade, Serbia, 2002.

- "Racunarske komunikacije putem radio-amaterskih veza (2)",
   proceedings, "YU-Info", Kopaonik, Serbia, 2003.

- "Racunarske komunikacije putem radio-amaterskih veza (3)",
   proceedings, "YU-Info", Kopaonik, Serbia, 2003.

- "Paket-radio (3) - Programske mogucnosti na strani servera",
   proceedings, "Info-Teh", Vrnjacka Banja, Serbia, 2003.

- "Paket-radio (4) - Legal rules and regulations in the amateur
   computer networks", proceedings, "Info-Teh", Vrnjacka Banja, 
   Serbia, 2003.

- "Packet-radio (2) - With rule and regulation improvements to the progress",
   proceedings, "Kongres JISA", Herceg Novi, Montenegro, 2003.

- "Alternativne racunarske mreze (2)", festival catalog,
  "INFOFEST", Budva, Montenegro, 2003.

- "Alternativne racunarske komunikacije putem radio-veza",
   Info M, 6-7/2003.

- "Legal Rules and Regulations in the Amateur Radio Computer Networks",
   proceedings, "22nd ARRL and TAPR Digital Communications Conference", 
   Hartford, CT USA, 2003.

- "Favoritism", IEEE Potentials, Oct/Nov 2003

- "Alternative computer networks (2)", proceedings, "TELFOR",
   Belgrade, Serbia, 2003.

- "With rule and regulation improvements to the progress (2)"
   proceedings, "TELFOR", Belgrade, Serbia, 2003.

- "XI Telekomunikacioni forum - TELFOR 2003", Info M, 8/2003.

- "Aktivnosti organizacije IEEE Computer Society - YU Chapter"
  Info M, 8/2003.

- "Yugoslavia IEEE Student Branch", IEEE Region 8 News,
  Vol. 7 No. 1, Feb/Mar 2004

- "Radio-amaterske racunarske mreze", tutorial, "Info-Teh", 
  Vrnjacka Banja, Serbia, 2004.

- "Radio-amaterske racunarske mreze", tutorial, "Kongres 
  JISA", Herceg Novi, Montenegro, 2004.

- "The Amateur Radio as a Learning Technology in
  Developing Countries", proceedings, "ICALT/TEDC 2004", 
  Joensuu, Finland, 2004.

- "The Amateur Radio in Engineering Education", seminar, 
  "IEEE-EESTEC Technical Conference 2004", Arcavacata 
  di Rende (Cosenza), Italy, 2004.

- "The Conference Low-Down", IEEE Potentials, Feb/Mar 2005

- "ICALT 2004, IEEE Novi Sad SB, Serbia & Montenegro", 
  IEEE Region 8 News, Vol. 8 No. 1, Mar 2005

- "The Conference Low-Down", IEEE Potentials, Apr/May 2005

- "The Amateur Radio Networking And Computing", proceedings,
  "PSU-UNS ICEE 2005", Novi Sad, Serbia, 2005

- "Radio-amaterske racunarske mreze", tutorial, "Info-Teh", 
  Vrnjacka Banja, Serbia, 2005 (intro: dr D. Surla, PMF)

- "Radio-veze", round table session, "Kongres JISA", Herceg 
  Novi, Montenegro, 2005.

- "The New Amateur Radio University Network - AMUNET", 
  proceedings, "9th WSEAS CSCC Multiconference", 
  Vouliagmeni, Athens, Greece, 2005.

- "The perspectives of the Amateur University Network - 
  AMUNET", WSEAS Transactions on Communications, Vol 4,
  pp 834, Sep. 2005.

- "Conferences in Serbia and Montenegro", IEEE Region 8 News,
  Vol. 8 No. 3, Sep 2005.

- "The Conference Low-Down", IEEE Potentials, Dec 2005

- "University Networking Through the Amateur Radio Communications",
  plenary lecture, "3rd WSEAS/IASME Int. Conf. on Engineering
  Education", Vouliagmeni, Athens, Greece, 2006.

- "The New Amateur Radio University Network - AMUNET (Part 2)",
  proceedings, "10th WSEAS CSCC Multiconference",
  Vouliagmeni, Athens, Greece, 2006.

- "University Networking Through the Amateur Radio Communications",
  tutorial, "10th WSEAS CSCC Multiconference",
  Vouliagmeni, Athens, Greece, 2006.

En plus de la publication de ces articles et de la présentation de ces documents, j'ai également poursuivi des études pour l'obtention d'un mastère en informatique. Je suis également membre des associations suivantes : IEEE Computer Society, IEEE Communications Society et ACM. J'ai également travaillé à titre bénévole à la réalisation d'un réseau informatique universitaire dont le support serait constitué de postes radioamateurs. De tels réseaux existent par ailleurs dans le monde, j'invite leurs administrateurs à prendre contact avec moi dans le but d'une coopération.

Copyright © 2006 Miroslav « Misko » Skoric, YT7MPB.

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La plupart des distributions de Linux comportent un répertoire de documents, souvent le répertoire /usr/doc directory. où sont stockés les documents principaux et les fichiers README associés à la plupart des paquetages. Vous y trouverez également l'archive des guides pratiques (/usr/doc/HOWTO) ainsi que l'archive des petits guides (/usr/doc/HOWTO/mini) au format texte simple.

La plupart des fichiers de configuration cités ci-dessus se trouvent dans le répertoire /etc directory. Vous aurez certainement besoin du fichier /etc/fstab qui permet de configurer le montage des partitions et peut être également du fichier /etc/mdtab qui est utilisé par le système md pour la configuration du RAID.

Le code source du noyau, situé dans /usr/src/linux constitue bien entendu la documentation ultime. Il faut également signaler que le noyau est non seulement accompagné du code source qui comporte même des commentaires (au moins en partie), mais également d'un répertoire de documentation instructif répertoire de documentation. Si vous vous préparez à poser une question quelconque à propos du noyau, lisez cela en premier, cela vous épargnera beaucoup de temps, à vous comme aux autres et peut être également de la gêne.

Consultez également le fichier journal de votre système (/var/log/messages) pour savoir ce qui se passe, en particulier comment s'est déroulé le démarrage, lorsque de nombreux messages ont été affiché à l'écran. À l'aide de la commande tail -f /var/log/messages lancée depuis une fenêtre ou un écran distincts, vous obtiendrez un affichage permanent de l'état courant de l'activité du système.

Vous pourrez également tirer parti du système de fichiers /proc qui est une fenêtre sur le fonctionnement intime du système. Utilisez cat plutôt que more pour visualiser les fichiers car leur longueur est nulle. Il paraît que la commande less fonctionne bien, également.

Il se pourrait que vous soyez en fin de compte dans l'impossibilité de résoudre vos problèmes et que vous ayez besoin de l'aide d'une autre personne. La meilleure façon de le faire est de demander à une personne de votre entourage ou au groupe d'utilisateur de Linux le plus proche que vous pourrez trouver à l'aide du Web.

Il est également possible de s'adresser à l'un des très nombreux groupes de discussion de Usenet. Le problème est que la quantité de messages et le bruit (un faible rapport de signal à bruit) sont si importants que votre question restera peut être sans réponse.

Que vous posiez la question là ou ailleurs, il est important de le faire correctement car sinon vous ne serez pas pris au sérieux. Dire seulement mon disque ne marche pas ne vous aidera pas beaucoup, au contraire, cela augmentera le niveau de bruit et vous aurez de la chance si quelqu'un consent à vous demander de préciser votre question.

Décrivez au contraire votre problème avec suffisamment de détails pour qu'on puisse vous aider. Le problème pourrait avoir une cause que vous ne soupçonnez pas. Il vous est donc conseillé de donner la liste suivante de renseignements sur votre système :

Rappelez-vous que le texte accompagnant l'amorçage est enregistré dans /var/log/messages et qu'il peut fournir la plupart des renseignements ci-dessus. Évidemment, si les disques sont défaillants, il vous sera peut être impossible d'accéder aux enregistrements, mais vous pourrez au moins faire défiler le texte à l'écran à l'aide des touches MAJ et PAGE PREC. Il pourrait être également utile d'en inclure une partie dans votre demande d'aide, mais n'exagérez pas, restez bref, car un fichier journal complet posté sur Usenet est pour le moins gênant.